Comme le dit Bernard Lubat lui-même, le sujet de ce spectacle est un "Glissement dit progressif du plaisir sur le comme est dit de la vie, le qu’on médit de la vie… le commet… dit… de la vie ! Néo-posture compost-cure : un jeu nouveau neuf qui invente ses règles, pas ses lois ! Une règle de jeu (de je, de j’use, de jazz) précipitée d’ici—d’en—haut en bas—de long en marge—sur le fil du hasard et de ses contractualités : la scène mise en obstacle comme lieu de passage—enfantillage remis au centre—visage voyage au cœur d’extrêmementielles périphéries intérieures."
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En plus accéssible, on pourrait dire que ce spectacle est une mise en forme de l'approche artistique du bonhomme. Mi-musical, mi one-man-show, mi philosophique, Bernard Lubat s'amuse et nous amuse tout en démontrant que la musique est partout. "Jusqu'où ça commence la musique?" Dit-il dans l'extrait ci-dessus. En effet, jouant de la musique avec les sons, les bruits, les mots, jouant du piano puis avec le piano, faisant intervenir le hazard, les souffles, les pensées enmusiquées...
"ORALISTE JAZZCOGNITIF—IMPRO-VIS-À-VIS-ACTEUR À TORT ET DES RAISONS—MALPOLY-INSTRUMENTISTE HORS-CADRE (perturbateur jazz bâtard pur, sex-cymbal (pas) de quartier, pianoseur pianosé, désaccordéoniste échangiste, persécutionniste paysagiste), VOCALPINISTE DÉMONDIALISTE (scatrap conteur fabuliste, désenchanteur de charme).
Complositeur de musique mé-contemporaine… rythmniqué de la tête aux pieds !"